La question du jour
C'est tellement vrai
qu'il semblait interressant de relayer cette info, ce constat
Extraits de l'article et des commentaires :
Pourquoi les journalistes n'aiment-ils pas Ségolène Royal ?
Lors de la dernière Université Populaire Participative organisée par Désirs d'Avenir au théâtre Dejazet, il y a presque 2 mois, les journalistes avaient fait trembler la Ségosphère en affirmant le peu d'intérêt de la soirée par le nombre de participants.
200, 250 tout au plus affimaient l'AFP et Le Parisien. Alors même qu'un journaliste reconnu, Christophe Barbier était présent et "twittait" la soirée. Il est vrai que le sport de la rentrée était de prouver la solitude de Ségolène Royal.
L'équipe de Ségolène s'était même fendu d'un communiqué le lendemain dans la fameuse rubrique "Rétablir la vérité".
Hier soir se tenait une autre Université, cette fois sur le thème de l'Euro-méditerranée, sujet d'actualité sensible s'il en est. Salle pleine, il va sans dire.
De grands intervenants débattant de l'histoire et de l'avenir, des atouts et des faiblesses, des chances et des malédictions de "Mare Nostrum".
Il y a de quoi "trouver" quelque chose, journalistiquement parlant.
Or, aujourd'hui, pas un seul article, à ma connaissance, ne l'évoque seulement. Pas un mot, nulle part.
Sauf sur Lepost.fr, RichardTrois nous a gratifié d'un très bel article.
Merci LePost.fr et RichardTrois ;-)
Mais, pour revenir à nos moutons, que signifie ce silence journalistique ? Qui peut m'expliquer ce que faisait la trentaine de journalistes hier soir ?
Je les ai vus moi même caméra au poing, armés de leurs dictaphones posant des questions aux personnes présentes, prenant des photos (toutes de Ségolène, pas une sur la salle pleine).
Alors bon, je ne suis pas parano. Mais je me demande franchement si c'est pas moi qui ne comprends plus. Pourquoi envoyer des journalistes, si c'est pour ne pas "reporter"? Pourquoi ce déploiement de moyens pour ... rien?
http://www.lepost.fr/article/2009/12/01/1819710_pourquoi-les-journaliste...
Extraits de commentaires
" Je n'y étais pas, mais j'ai vu une vidéo où on interroge Ségolène Royal sur les régionales et apparemment, il y avait plein de journalistes. Pourtant, aucun écho (ou presque) aujourd'hui dans les médias. Quel autre leader socialiste peut rassembler 750 personnes un lundi soir pour travailler? Cette question explique peut-être le silence sur cette UPP "
" Le problème est de constater que nombre de journalistes ne se préoccupent plus ou guère de mettre en perspective l'information, de la vérifier sur le terrain... de rendre compte tout simplement.
Pour la plupart, ils sont devenus des diseurs ou faiseurs d'opinion quand ils ne sont pas tout simplement des suiveurs et relais de ce qu'il est convenu de dire. "
" Parce qu'il s'agit d'un silence concerté.
Royal dérange l'ensemble de la nomenklature UMPS,
Les médias tout le monde le sait appartiennent à cet univers.
Il faut absolument éviter que l'opinion publique prenne conscience que Mme Royal n'est pas la dilettante incompétente de la propagande, donc tout ce qui peut faire apparaitre la très forte crédibilité du personnage doit être gommé, à l'inverse faire le maximum de buzz sur tout ce qui pourrait lui porter tort.
Ainsi l'affaire de Dijon, n'a pas été présentée comme la tentative d'OPA de Peillon, mais comme une prétendue manœuvre de division de Royal.
Tout évènement n'est jamais présenté de façon neutre mais de façon désavantageuse pour Royal.
La constance du phénomène ne peut pas être fortuite et s'avère donc concertée.
Mme Royal est l'élément étranger à une pièce de théâtre mise en place depuis quelques décennies entre deux mouvances de la grande bourgeoisie, la droite classique et la bourgeoisie gauche caviar et ses plus illustres serviteurs DSK Fabius, Aubry, et leurs petits marquis obligés.
Ce qui est tragique c'est qu'une frange de l'opinion, est victime de cette propagande se détournant de Mme Royal et donc contre leur intérêt.
Les journaux sont tous en difficultés financières. Pour exister ils doivent vendre, et pour cela les journalistes courent après la photo, le reportage, la petite phrase qui va faire l’événement extraordinaire. On ne parle jamais des trains qui arrivent à l’heure mais si ils ont 2h de retard avec un incident sur la ligne c’est une info qui fait la une.
Si au cours de l’UPP il s’était passé quelque chose d’extraordinaire, comme rêvons un peu la présence de V. Peillon ou J. Dray, la les journalistes tenaient leurs scoops. "
et surment bien d'autres depuis...